De la nécessité du film Notes sur les exclus de l'histoire du cinéma
Edouard Arnoldy
Reconnaissant ses affinités avec les écrits de Walter Benjamin et Siegfried Kracauer, l’auteur élabore une histoire du « cinéma critique » . Il s’intéresse plus particulièrement à des films qui accordent une place importante aux « vaincus de l’histoire » (Walter Benjamin). Ce sont les vagabonds, les chiffonniers, les glaneurs, mais aussi les migrants, les fous ou les enfants au travail. Ce sont les « sans visage » (Arlette Farge) d’hier et d’aujourd’hui, broyés par le capitalisme triomphant.
L’ouvrage se focalise ainsi sur des films qui, à travers la figure de l’exclu, portent un regard politiquement contestataire sur la « société régnante » (Siegfried Kracauer).
À propos de l’auteur
Edouard Arnoldy est professeur en études cinématographiques au sein du département Arts de la Faculté des Humanités, l’Université de Lille (Faculté des Humanités, Département Arts) et membre du Centre d’étude des Arts Contemporains (CEAC). Il y développe un axe « Théories critiques et cinéma » articulé autour des écrits de Walter Benjamin et de Siegfried Kracauer principalement. Il est l’auteur de nombreux articles et de plusieurs ouvrages en direction ou personnels, dont Théorie critique du film et de l’histoire du cinéma d’après Siegfried Kracauer (2018)
À retrouver en bibliothèques :
Arnoldy, E. (2022). De la nécessité du film. Paris : Mimesis
Disponible en accès libre à la BHUMA à la cote : EC ARN N